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Portrait de Lundy Grandpré dans l’installation : La Discrétion du Béton
© Joséphine Chauchat

Année 2345

janvier - décembre 2022

Résidence d’expérimentation au CAP Saint-Fons, du 01 janvier 2022 au 31 décembre 2022.


Création d’une installation de plantes médicinales en lien avec les maux de l’utérus, performances en résonance avec la programmation, occupation des lieux.

Conception et réalisation de l'installation de plantes : La discrétion du Béton.

Conception et interprétation des performances : Chez Toi, We are the web, Devenir Larve et dansedélicat#4 Dirt, Music and Love.


   Sur l’invitation du CAP Saint-Fons, nous avons un an pour occuper l’espace du centre d’art, investir un terrain abandonné replié au milieu du lieu et y créer un jardin de plantes médicinales en lien avec les maux de l’uterus. Un thème parcourt les expérimentations : la science-fiction.


Ponctuée de multiples rencontres, performances, installations, créations de tisanes, d’affiches, de sérigraphies ensemencées, la résidence aura accueilli un public nombreux.

   J’ai imaginé une pseudo-nature qui aurait repris ses droits. Un espace qui, abandonné par les huma*, aurait laissé naitre, sans le savoir et dans la discrétion du béton, un formidable remède. J’ai rêvé un jardin du futur d’où ressurgi les histoires de nos grands-mères, de nos ancêtres sorcières, les révoltes de nos sœurs. J’ai voulu un jardin post-apocalyptique du passé. Comme la science-fiction d’un Moyen-âge surement un peu rêvé, où vit un monde souterrain empli de magie et de remèdes secrets échangés sous la protection d’une cape sombre et d’un rituel défensif.


J’ai voulu laisser pousser ce jardin au cœur du béton et de la dureté de la ville. Une idylle révolutionnairement rêveuse au milieu d’un centre d’art, îlot de privilèges symboliques, rendu inaccessible pour beaucoup.

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© Joséphine Chauchat

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